2014
Certains mécanismes perceptifs en lien avec le mouvement sont, la plupart du temps, mal compris et méconnus.
L’objectif de ce projet est de rendre perceptible, selon une donnée culturelle et visuelle définie, la fonction de la chaleur domestique au travers d’un principe de confort biomimétique : les infrarouges lointains.
L’objectif de ce projet est de rendre perceptible, selon une donnée culturelle et visuelle définie, la fonction de la chaleur domestique au travers d’un principe de confort biomimétique : les infrarouges lointains.
Les préceptes de la réalité augmentée s’appliquent ici : rendre visible l’invisible. Si l’on touche avec la vue, ce toucher engage un ressenti corporel : la «kinesthésie» ou «empathie visuelle». Nous engageons donc des mécanismes perceptifs liés au mouvement et au corps.
En plus de s’inscrire dans une démarche prospective et écologique, la communication avec l’objet s’améliore ainsi que la perception du confort domestique. Dans la lignée d’Andréa Branzi et de ses «animali domestici», l’objet devient visuellement «vivant» et s’inscrit dans l’espace comme un organe ayant sa personnalité propre. L’interaction perceptive se place donc comme le «coeur» formel de ce projet.
Métaphore visuelle animée de l'effet du radiateur sur l'espace
L’objet est à percevoir comme un organe «pulsant» et la sensation de chaleur s’associe à une perception de l’état «visuel» du radiateur, qui est en lien avec son fonctionnement.
Fonctionnement des infrarouges lointains
La technologie implique d’une part une position adaptée au mode de fonctionnement et, donc, une reconsidération culturelle de la place du radiateur dans l’espace domestique. C’est ainsi que l’on envisage le chauffage de demain avec de fortes économies et un gain de confort considérable à la clé.
Intégration contextuelle
Nous envisageons le fonctionnement du réseau de chauffage à travers la captation même de l’énergie par et pour l’habitat, et ce au moins moyen d’une énergie renouvelable comme le soleil. De cette façon, l’énergie ainsi captée est redistribuée dans l’habitat sous la forme de rayonnement au moyen «d’organes» que sont les radiateurs. Si la formalisation centrale dans l’espace de vie commun correspond à l’usage particulier d’une pièce spécifique, il est alors évident d’envisager le réseau de chauffage comme un ensemble synaptique interconnecté et dont les éléments en lien avec les pièces connexes soit également formalisés et positionnés en lien avec l’usage de chacune de ces pièces. L’utilisation de formes «traversantes» traduit bien l’idée d’éléments périphériques à l’élément central.
