Les Jardins suspendus de Babylone - Identité visuelle fictive d'une des plus mystérieuses merveilles du monde.
Comment créer une identité visuelle unique, cohérente et emblématique d'un monument vieux de 2500 ans dont l'existence même, encore aujourd'hui, fait débat ?
Le défi à relever est de créer une nouvelle image de marque pour les jardins avec un besoin fictif de redynamiser son identité face à sa concurrence en tant qu'une des 7 sept merveilles du monde antique.
Les fondations d'une légende millénaire.
La ville de Babylone, située dans l’Irak actuel, se trouve à quelques kilomètres au sud de Bagdad. Il y a 2500 ans, la cité antique prospérait dans une zone de la Mésopotamie riche en fleuve avec notamment la présence de l'Euphrate qui parcourait la ville et du Tigre. Ces fleuves et le commerce fluvial qui en découle ont contribué à l'essor de la ville idéalement située entre les routes vers l’Europe, l’Asie et le continent africain. Le peuple babylonien faisait le commerce de datte et de lapis lazuli.
Au Vème siècle avant J.C. la ville connait son âge d’or. La cité est alors particulièrement riche et puissante. Elle est considérée par les grecs comme la plus vaste cité du monde, ils la décrivent comme une grande ville, mystérieuse et imposante.
Quant aux jardins les chercheurs estiment qu’ils auraient été situés poche de l’Euphrate afin d’être facilement alimenté en eau. Car bien que l'existence des jardins est avérée, ils ne sont mentionnés dans aucun texte babyloniens. Aujourd’hui les chercheurs se divisent encore sur l’emplacement exacte des jardins. Si certains pensent qu'ils étaient bien situés à Babylone, d’autres pensent qu'ils auraient en réalité existés à Ninive, une ville située au nord de l’Irak.
Ninive était à l'époque aussi grande que Babylone et certaines similitudes entre les deux cités auraient pu entrainer une confusion dans les récits grecs. De plus, l’amour que portaient les assyriens aux jardins vont populariser la théorie des jardins à Ninive. Voilà pourquoi une partie des historiens pensent qu’en réalité les jardins se trouvaient là-bas.
Ninive était à l'époque aussi grande que Babylone et certaines similitudes entre les deux cités auraient pu entrainer une confusion dans les récits grecs. De plus, l’amour que portaient les assyriens aux jardins vont populariser la théorie des jardins à Ninive. Voilà pourquoi une partie des historiens pensent qu’en réalité les jardins se trouvaient là-bas.
Mais alors pourquoi les jardins de « Babylone » ?
On doit ce mystère aux écrivains grecs de l’époque. Hérodote, encore surnommé aujourd'hui "le père de l’histoire", nous fait part dans ses écrits de l'origine des jardins et nous en fait des descriptions précises. Ils furent selon lui commandé par le roi Nabuchodonosor II pour sa femme Amytis de Médie car les montagnes verdoyantes de son pays natal lui manquaient. Pour les grecs Babylone était une ville de rêve au milieu du désert, ce qui lui vaudra d’ailleurs d'être considérée comme l'une des 7 merveilles du monde antique.
On doit ce mystère aux écrivains grecs de l’époque. Hérodote, encore surnommé aujourd'hui "le père de l’histoire", nous fait part dans ses écrits de l'origine des jardins et nous en fait des descriptions précises. Ils furent selon lui commandé par le roi Nabuchodonosor II pour sa femme Amytis de Médie car les montagnes verdoyantes de son pays natal lui manquaient. Pour les grecs Babylone était une ville de rêve au milieu du désert, ce qui lui vaudra d’ailleurs d'être considérée comme l'une des 7 merveilles du monde antique.
À quoi ressemblaient ces jardins ?
Selon Diodore de Sicile, un historien grecque, il fallait imaginer un escalier centrale qui amène au dernier niveau, une suite de terrasse superposée, et devant chaque terrasse des galeries soutenu par des colonnes en pierre formant des arcades.
La composition du logotype se fait autour de trois axes principaux : un symbole reconnaissable et mémorable, une construction qui rappelle l'architecture en terrasse du monument et enfin un rappel subtile à la flore des jardins à travers une typographie vivante.
L'emblème choisi pour représenter les jardins est l'arche, un des composants architectural le plus frappant quand on regarde le bâtiment. À partir de cet élément il faut donc composer un alphabet qui rend le logotype unique et qui permet d'être utilisé en tant que typographie display et développer le lexique du lieu.
