En juin, je suis parti en Namibie sur les traces des lions du désert, les derniers lions sauvages hors réserve. Mon voyage commence directement dans le vif du sujet. Nous partons sur le lit de la rivière Hoanib à la recherche de nos premiers animaux, et ils ne tardent pas à montrer le bout de leurs
museaux….

Nous croisons assez rapidement des Girafes du désert, elles se sont adaptées au climat du pays extrêmement aride.

Nous avons la chance de croiser un Bigbull, un éléphant solitaire du désert. Les éléphants vivent généralement en troupeau, mais certains gros mâles sont solitaires. Ces animaux, plus habitués à des conditions plus humides qu'un désert, ont dû fuir le Nord de la Namibie à cause de la guerre. D'après les autorités locales, il en resterait seulement 500…

Nous croisons pas mal d'antilopes (Oryx, Springbok, Dik Dik...), mais aussi beaucoup d'oiseaux.

Mais, après 2 jours de recherche, toujours pas de traces des gros chats. En même temps, il n’en resterait seulement 75 sur un territoire presque aussi vaste que la moitié de la France…

Et enfin, à force de traquer les traces de ces gros félins, et avec l'aide d'un ranger, nous trouvons 2 lionnes et un jeune lion sur le flan d'une montagne. Un moment magique, même s’ils n'ont pas bougé de leur montagne, mais voir ces animaux magnifiques dans leur habitat naturel, à 3 heures de 4x4 du premier village, c'est une chance hors norme…

Alors oui, les 2 lionnes avaient des colliers GPS ; c'est le travail des associations comme Desert Lion ou le gouvernement, pour leur protection. Cela permet de les suivre, mais aussi de protéger les villages, car dans ce territoire, les rares villages font tous de l'élevage et pour un lion il est beaucoup plus simple de s'attaquer à des chèvres en cage qu'à des Antilopes ou autres…

Ces premiers jours de périple nous auront fait passer dans des lieux magnifiques. Les paysages changent, on passe du lit de la rivière au désert en quelques mètres seulement.

Notre voyage continue Par une étape immanquable quand on vient en Namibie, le parc national d'Etosha. Mais la route, avant d'arriver à Etosha, nous a encore gâté par la beauté de ses paysages.

L'arrivée à Etosha change vraiment par rapport au "Bush" (zone sauvage, nommée ainsi par les locaux) ; les paysages sont totalement différents, on passe du désert et des montagnes, à des grandes étendues de plaines à perte de vue. Dans ce parc qui à une superficie immense de plus de 22000 km2, les animaux sont bien plus présents.

Pour finir ce voyage, la deuxième semaine, nous sommes allés visiter une autre réserve beaucoup plus au Sud, la réserve de Kuzikus. Nous étions ici pour faire un comptage des animaux de la réserve avec des associations comme Ames Fondation. Même si cette réserve est beaucoup plus modeste, 10000 m2, il n’est pas si facile d'y observer les 10 rhinocéros présents dans ce parc sous la protection des propriétaires et de l'état. 

Mais avec de la patience et des bonnes jumelles, nous avons fini par en trouver.

Et voilà, c'est ici que ce voyage se termine, je retiendrai que c'est une chance inouïe d'avoir observé de tel animaux dans leur habitat naturel. Mais, il faut surtout retenir que si nous ne faisons rien, malheureusement dans quelques années ils ne seront plus...