Le texte se retrouve souvent de nos jours rébarbatif, performatif, instructif, législatif, regardé comme un tissu de complexités où se perdre dans une mer d’ennui.
L’image électronique éclaire nos pupilles plutôt que nos pensées. On la conçoit de couleurs vives et acidulées comme nos gâteries enfantines.
Si l’image est là pour séduire la pensée, la pensée ne devrait pas trop s’en écarter.
Il faudrait concevoir les images comme des stations dans nos transports quotidiens.
C’est du moins ainsi qu’elle s’autorise à apparaître dans le flux d’une conscience ou d’un long récit — puisque l’image cristallise la pensée.
Promenade dans une ville fantôme
Préférer le détail au paysage
Trouver dans l'image le devenir d'un récit.
Avant d'être un discours, l'image est une révélation.
Tant d'histoires en devenir dans une image.
Trace d'un geste, d'un regard, d'une pensée.
Le texte associé à l'image multiplie ses rencontres.
Son intensité dessine en pensées des images.
L'image fascine quand elle provoque une dérive des sens.
Et c'est toujours l'amorce d'une histoire.
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